« La minute de Lili » – vive les reines, vive les rois et croque la galette… – 14 janvier 2016

La nouvelle année démarre en fanfare avec la fête des Rois que nous avons célébrée comme il se doit avec faste et allégresse!

Dès le retour des vacances de Noël, les enfants étaient impatients de se retrouver autour d’une nouvelle occasion de festoyer. Rendez-vous fut donc pris pour un royal goûter le 14 janvier, le temps que petits et grands confectionnent leurs couronnes. Chacun s’est ainsi attelé à la tâche avec beaucoup d’enthousiasme et nous avons vu apparaître des parures majestueuses aux couleurs éclatantes. Réalisées aux pastels gras pour les plus jeunes et à la peinture acrylique pour les MS et GS, leurs coiffes rehaussées de papiers brillaient de mille feux.
Le jour J, nous avons entrepris lors du regroupement matinal, de réaliser deux grosses galettes : une à la frangipane et l’autre au chocolat (pour respecter le choix les enfants). Chacun son tour mit son grain de sel dans la préparation ; l’un piquant la pâte feuilletée à la fourchette, l’autre cassant l’œuf, le suivant fouettant le sucre etc.…Chacun veillait au bon déroulement des différentes opérations, participant en fait, bien au-delà de sa ponctuelle intervention, par sa présence attentive et enjouée. Le succès de notre recette tient en un ingrédient essentiel : le plaisir d’être ensemble, uni autour d’un même projet.
Les plus jeunes furent contents de chanter avec les plus grands leur chanson « Viens pour la galette » (de Anny Versini) qu’ils adorent, avant de s’éclipser pour aller s’adonner à de grands jeux collectifs mêlant motricité, stratégie et expression théâtrale, autour du thème de la galette et des altesses.
En fin d’après-midi, nous nous sommes tous à nouveau réunis pour déguster les galettes, dont le délicieux parfum avait déjà excité l’appétit des gourmands pendant leur cuisson et dont la vision, une fois sortie du four, n’avait fait qu’accroître notre envie de les dévorer. Toutes rondes et bien dorées (pour rappeler le soleil comme nous l’avions découvert en évoquant les origines de l’épiphanie), elles ne demandaient plus qu’à être partagées.
Parés de leurs magnifiques couronnes, les membres de notre royale assemblée avaient fière allure. On aurait cru assister à un colloque impérial dont le sujet au sommet était de savoir qui serait désigné « Reines des reines » et/ou« Roi des rois ». Quatre fèves avaient été soigneusement dissimulées dans chacune des galettes pour multiplier les chances et prolonger dans la durée le charme du suspens sans pour autant l’anéantir. Au fur et à mesure de la distribution, on entendait s’élever d’heureux : «Ah! J’ai la fève ! » ou des: « Oh!…Regardez il (/elle) a la fève »tout aussi enjoués. Le bonheur étant dans le jeu du hasard vécu ensemble. Chaque Reine(/Roi) choisissait un partenaire et les couples étaient chaleureusement acclamés.
Les papilles, comblées par ces divines saveurs, les convives n’attendaient plus qu’une chose : poursuivre la fête en dansant. Un “bal” fut donc improvisé aux sons éclectiques de valses de Vienne, jazz manouche, rock, sans oublier bien sur la fameuse chanson de nos “Mis” : « Master of the House », qui nous euphorise tous.

 

 

 

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