Encore une possibilité fantastique pour les GS et les MS de s’extasier et d’admirer une artiste, japonaise qui nous ramène à nouveau cette année au textile avec des œuvres fascinantes et superbes !
Déplacement en métro et arrivée au Grand Palais sous un soleil généreux qui sublime notre Paris si beau ! Quelle chance !
Les enfants savaient pertinemment qui ils allaient voir :
Née à Osaka en 1972 et résidant à Berlin, Chiharu Shiota est mondialement reconnue pour ses installations monumentales faites de fils de laine entrelacés. Ces toiles gigantesques enveloppent très souvent des objets insolites et invitent à un voyage onirique majestueux.
Cette exposition, la plus importante jamais consacrée à l’artiste, en France, déployée sur plus de 1 200 mètres carrés, offre une réelle expérience sensible avec des installations à grande échelle que les enfants ont adorées !
Le Grand Palais, tout rénové, était un écrin magnifique pour mettre en valeur les œuvres de Chiharu Shiota ! Et quelles œuvres ! Qui ont vraiment interpellé les enfants :
Comment ne pas parler des ‘grandes barques en métal d’où jaillissent 280 kilomètres de fils de laine rouge, tendus et entremêlés comme d’inextricables toiles d’araignée. De fil en aiguille, ces dernières s’accrochent au mur et s’élèvent dans les airs pour tisser des arches et un plafond, englobant les enfants dans un gigantesque cocon écarlate’ !
‘Plus loin, l’artiste nous piège dans ses filets avec une autre œuvre hypnotique : En silence (2002–2024). Inspirée par un incendie dont elle fut témoin enfant, Chiharu Shiota envahit la pièce d’un réseau complexe de 200 kilomètres de « fils » en Alcantara (un cuir artificiel doux et velouté) d’un noir de suie. Telles des toiles d’araignée maléfiques, ces derniers emprisonnent un piano calciné et des rangs de chaises vides, vestiges d’une salle de récital abandonnée. À moins qu’ils n’incarnent justement l’âme réprimée de ces objets, le fantôme de la musique tentant de s’extraire (avec beauté) d’un silence imposé…’ Les enfants ont été médusés par cette œuvre !
‘Toutes les œuvres semblent jaillir instantanément sous nos yeux ! Immersives, expressives et vivantes, elles parlent un langage universel et immédiat. En elles, l’artiste a trouvé le moyen de « peindre en trois dimensions » et de déployer ses « sentiments » dans l’espace.’
J’ai vraiment ressenti le plaisir des enfants devant toutes les œuvres : que ce soit celles décrites ci-dessus, celle des tout petits jouets reliés par le fameux fil rouge, celle des fenêtres de Berlin Ouest et celle des valises suspendues invitant au voyage dans le passé et plus encore l’interview des enfants qui parlent de leur vision de la vie, de l’âme et de la mort !
Après cette merveilleuse visite, nous avons fait un saut sur le Pont Alexandre III, pour profiter de Paris. Puis saut à la boulangerie pour nous régaler de petits pains au chocolat avant de rentrer à La Maison de L’Enfant !