Une magnifique exposition nous parlant à la fois de la biodiversité et de la musique inspirante, surprenante, magnifique qu’utilisent les animaux, toutes les sortes d’animaux ! Je ne résiste pas, je fonce ! Et je découvre une merveille comme sait si bien le proposer la Philharmonie !

Non seulement tout est beau et attirant, mais tout est ludique et je sais en quelques instants de visite que les enfants vont eux aussi, s’immerger immédiatement dans les lieux, s’investir émotionnellement, s’interroger, s’émerveiller, jouer !

Je les vois déjà, nos fameux avocats, attachés à la cause animale, utilisant leurs nouvelles connaissances, passionnantes, pour vanter les talents musicaux indéniables, preuves si concrètes de l’inventivité, l’intelligence, la poésie et la beauté de leurs amis les bêtes !

Le but de cette exposition ne serait-elle pas une prise de conscience très efficace sur le sacré de la Nature, humains compris, avec comme désirs et projets, de porter haut et fort nos voix, en les mêlant avec celles sublimes de tous les êtres vivants, pour apprendre à tous se respecter !

Mais quid de cette exposition qui m’enthousiasme tant :

Entre imagier vagabond et cabinet de curiosités, l’exposition s’écrit à partir d’un abécédaire dans lequel chaque lettre de A à Z propose un thème ou un mot montrant l’influence extraordinaire des voix animales dans l’histoire de l’art et de la musique, et questionne le devenir de la biodiversité et la disparition d’un patrimoine en danger :

Appeaux ;

Baleine, Braire, Brame ;

Chorégraphie, Concert d’oiseaux, Coucou, Coq ;

Disparition ;

Escargot ;

Facéties et singeries, Ferme ;

Glouglouter, Grillon ;

Hululer ;

Insectes ;

Jacasser ;

Knud Victor ;

Loup ;

Messiaen, Miauler, Musiciens de Brême ;

Notation, Nuit ;

Ours ;

Papageno ;

Quagga ;

Rossignol ;

Serinette, Serpent, Silence, Sonnailles ;

Tarentisme, Toiles d’araignées ;

Ultrason ;

Verbes et Verbiages ;

X, parades sexuelles ;

Zoomorphe, Zoomusicologie.

« Vocalise d’oiseaux, stridulations d’insectes, chants mélodiques de baleines, hurlements chorals de loups…Depuis toujours, l’homme s’est confronté aux voix animales pour les reproduire, les transcrire ou les transfigurer. D’innombrables bestiaires jalonnent ainsi l’histoire de la musique. De nombreux instruments, appeaux, serinettes ou flageolets d’oiseaux, empruntent aussi aux animaux leurs formes ou leurs matières, ou cherchent à imiter les sons. Sans oublier les récits qui poétisent le lien des hommes aux animaux, comme Les Musiciens de Brême, ou encore Papageno, célèbre homme-oiseau de La Flûte Enchantée de Mozart, dont l’identité même rend évidente l’affinité profonde que l’humanité nourrit avec la partition du vivant. »

Alors qu’en ont dit les enfants !!! Ils ont adoré. Ils n’ont eu de cesse de dessiner, peindre, verbaliser tant ils ont été enchantés de ce thème et de la présentation réalisée par la Philharmonie !

Leurs préférés :

-Le majestueux paon qui accueille dans l’exposition sous la forme d’un instrument de musique.

-Quand le cerf brame la forêt et que personne ne peut l’ignorer ! Le cerf naturalisé perché sur un immense tas de journaux lançant un cri d’alarme pour protéger la nature. Le cerf-volant suspendu, réalisé par un artiste avec des os percés, taillés, travaillés pour en faire des instruments de musique. Une façon de donner un dernier souffle à l’animal.

– Les spécimens d’insectes. La cigale géante de Bornéo réalisée  avec des touches de piano et des morceaux de violons !

-le tableaux du 18 ème siècle représentant un intérieur avec concert de chats. Et La Symphonie des chats.

-les serinettes, petites boites à musique munies d’une manivelle et de tuyaux fabriquées au 18 ème siècle pour essayer d’apprendre aux oiseaux à chanter des airs à la mode.

-Le chant des baleines.