Cette année, nous avons choisi de réfléchir ensemble autour de l’EAU ! Élément apparemment banal de notre quotidien et en même temps si essentiel ; élément bien mystérieux aussi !
J’ai tout d’abord posé cette question aux enfants : « en quoi l’eau est importante dans notre vie ? »
« Pour boire ! Sinon on meurt ! » M’ont-ils répondu comme une évidence.
Ils furent en revanche surpris d’apprendre que l’on peut survivre bien plus longtemps sans manger que sans boire. L’eau est donc plus indispensable à notre corps que la nourriture ! Ils ont découvert avec étonnement que tout ce qui compose notre corps est constitué essentiellement d’eau.
« Mais, pourquoi faut-il régulièrement abreuver notre corps d’eau puisqu’il en contient déjà ? » leur ai-je demandé.
«Parce que l’eau sort quand on fait pipi ! » m’ont signifié les enfants.
En effet, nous évacuons de l’eau dans nos excréments. Cependant ce n’est pas la seule raison ai-je poursuivi ; il y a encore deux autres mécanismes par lesquels notre corps élimine de l’eau. En réfléchissant, ils ont pris conscience que lorsque nous transpirons parce que nous avons chaud, la sueur qui se trouve à la surface de notre peau est en fait de l’eau que notre corps fait “ressortir” pour nous rafraichir.
Pour comprendre l’autre manifestation à travers laquelle notre corps rejette de l’eau, à savoir la respiration, nous nous sommes adonné à une petite expérience.
J’ai soufflé sur un miroir, puis j’ai fait apparaître de petites rigoles en glissant mon doigt sur la buée qui s’était formée. Comment ces petites gouttelettes d’eau sont-elles apparues sur la paroi du miroir initialement totalement sec ? « Elles sont sorties de ta bouche !» ont affirmé les enfants. «Tout à fait… Pourtant vous n’avez rien vu jaillir de ma bouche quand j’ai soufflé ?! » Quelle était l’explication de ce mystère?
Il y a bien de l’eau qui s’est échappée de ma bouche, mais elle était alors invisible et ce n’est que lorsqu’elle a atteint le miroir qu’elle a repris l’apparence que vous lui connaissez. En effet, (leur ai-je révélé comme un secret) l’eau a le pouvoir de se transformer !
Je les ai amenés à réaliser qu’ils connaissaient d’ailleurs sûrement l’une de ses métamorphoses. «Que se passe-t-il avec l’eau quand il fait très froid ?» «Elle devient de la glace…. Il neige!» L’eau peut donc se changer en une substance dure, on dit qu’elle passe de l’état liquide à l’état solide.
Je leur ai ensuite expliqué que sous l’effet inverse de la chaleur, l’eau se changeait en une matière invisible et impalpable (comme de l’air) que l’on appelle de la vapeur d’eau. Et ce qui est incroyable, c’est que nous produisons tous de la vapeur d’eau à chaque fois que nous expirons (même inconsciemment). Pour mettre en évidence ce processus, les enfants se sont tous amusés à souffler à leur tour sur le miroir et sur les vitres des fenêtres. Ils ont ainsi pu voir apparaitre les petites gouttelettes provenant de l’eau liquide contenu dans leur corps qui, projetée sous forme de vapeur imperceptible est réapparue sous un aspect fluide et humide au contact du verre. Les enfants avaient la fierté de détenir si ce n’est un pouvoir magique, du moins la connaissance d’un phénomène fabuleux.
L’eau est indispensable à l’Homme puisque boire nous est vital. Mais l’eau contribue également d’une autre façon à notre bonne santé: en nous permettant de nous laver et de laver notre environnement.
J’ai demandé aux enfants (qui avaient soulevé ces deux autres utilisations de l’eau) : qu’adviendrait-il si on ne lavait ni notre corps, ni nos vêtements, nos meubles et autres objets que nous utilisons ? «On serait sales… ça sentirait mauvais ! »S’est exclamé avec horreur la petite bande. Certes, mais cela aurait-il d’autres conséquences plus graves pour notre vie?
Très vite les enfants ont mentionné qu’on risquerait d’avoir des caries, des poux et qu’il y aurait plein de microbes qui attaqueraient notre peau (causant rougeurs et démangeaisons) et qui pourraient aussi entrer dans notre corps et nous rendre malades. En abordant par la suite la problématique de la difficulté d’accès à l’eau pour de nombreuses personnes dans le monde, nous avons largement approfondi l’importance vitale d’avoir une bonne hygiène et le rôle capital qu’y tient l’eau.
Enfin, l’eau est fondamentale à notre corps car elle lui permet indirectement de se nourrir. En effet les légumes, les céréales, comme les animaux que nous consommons, ne pourraient exister sans l’eau.
Cette Eau dont nous avons tant besoin, où pouvons-nous nous la procurer ? «Au robinet !» ont déclaré les enfants. Certes, mais d’où vient l’eau du robinet ?
Leur première réponse fut la mer, mais ils se rétractèrent vite en faisant remarquer qu’on ne peut pas boire cette eau car elle est salée. J’ai poursuivi en soulignant que si nous ne pouvions la consommer, les animaux et les plantes ne pouvaient pas plus que nous supporter sa salinité. Peut-on au moins l’utiliser pour se laver ? ai-je questionné. Non, ont affirmé certains en précisant que l’eau de mer ça pique la peau, ça la rend sèche. J’ai précisé qu’en effet le sel que contient l’eau de mer est irritant pour la peau mais qu’il est également corrosif pour la majorité des matériaux. On ne peut donc pas utiliser l’eau de mer pour nettoyer les objets de notre environnement. Nous avons mis en évidence un paradoxe majeur : la surface de notre belle planète bleue est constituée majoritairement d’Eau, mais celle-ci n’est pas exploitable pour nos besoins vitaux. Nous avons ainsi mis en avant le concept d’eau douce. Mais où peut-on la trouver ?
Les enfants ont fait remarquer qu’on pouvait trouver de l’Eau sous la terre (en creusant des puits) mais également dans les lacs, les rivières. Tout en approuvant, je les ai interrogés sur l’origine de cette Eau.
Notre réflexion les a amenés à réaliser que toutes ces réserves d’eau douce étaient alimentées par la pluie (et autres précipitions : neige, grêle) qui va ruisseler jusqu’aux retenues et cours d’eau ou s’infiltrer dans le sol, formant les nappes phréatiques.
L’intrigue était de comprendre ensuite d’où venait l’eau de pluie ?
Des nuages bien évidemment ! Mais comment l’eau “apparaît-elle” dans les nuages ? Nous avons ainsi abordé le fabuleux mécanisme du cycle de l’eau.
Pour comprendre le phénomène d’évaporation, je les ai amenés à se poser des questions a priori toutes simples telles que : pourquoi les flaques d’eau disparaissent après quelques temps ? pourquoi les vêtements mouillés sèchent-ils au soleil ?
L’eau ne disparait pas ! Elle se transforme sous l’effet de la chaleur en vapeur d’eau invisible et sous cette consistance aérienne se déplace : elle monte dans l’atmosphère. Arrivée dans les hauteurs du ciel où il fait très froid (tout comme à la cime des montagnes) se produit alors le phénomène de condensation et de formation des nuages (l’eau reprend sa forme liquide). Enfin, les minuscules gouttes d’eau de plus en plus nombreuses s’agglomèrent, deviennent de plus en plus lourdes et finissent par tomber.
Nous avons réalisé une expérience pour visualiser le processus : un grand bocal transparent fut rempli d’eau puis recouvert d’un film plastique sur lequel nous avons placé de la glace pour simuler l’atmosphère froide en altitude. Au bout d’un moment, nous avons vu des gouttes d’eau se former à la surface du film puis tomber au fond du récipient. J’ai demandé aux enfants de jouer au professeur en expliquant ce qui s’était passé ; ce qu’ils ont fait avec beaucoup de clarté et de précisions dans leurs analyses.
Fascinés par les “pouvoirs” de l’Eau, les enfants ont adoré s’imaginer être chacun une petite goutte d’eau et jouer à interpréter les incroyables aventures qu’ils rencontraient au cours de leur fabuleux voyage. Nous avons visionné plusieurs petits films pédagogiques à la fois scientifiques et ludiques sur le sujet qui les ont captivés. Ils aimaient aussi beaucoup consulter les différents ouvrages très joliment illustrés que je leur avais lus et qui expliquaient le cycle naturel de l’eau sous forme documentaire ou sous un aspect plus romancé. Chaque enfant a réalisé un grand tableau traduisant sa vision du circuit de l’Eau. Ils ont également tous créé de magnifiques œuvres mettant en évidence le rôle de l’Arbre dans le cycle de l’Eau : ils ont représenté l’eau liquide et souterraine puisée par les racines qui progresse jusqu’aux feuilles mais aussi la vapeur d’eau que ces dernières rejettent par leur stomates (petits orifices que j’ai comparé à nos bouches) car l’Arbre comme nous respire !
Ayant parfaitement compris le cycle de l’eau, je leur ai fait remarquer que cela signifiait que l’eau qui se trouve sur notre planète aujourd’hui est la même que celle qui y circulait il y a des millions d’années. L’eau qu’ils boivent est ainsi la même que celle bue par les dinosaures notamment. C’est toujours la même quantité d’eau qui se déplace sur notre bonne vieille Terre depuis son apparition sur celle-ci. D’abord émerveillés par ce constat, ils ont été surpris par le fait que l’eau n’ait pas été présente depuis le tout début de l’existence de notre planète.
En effet à l’origine, notre Terre était un amas de matières sans la moindre goutte d’eau où aucune vie ne pouvait se développer. Ce n’est qu’avec l’arrivée de l’Eau que notre planète est devenue hospitalière. Ils ont été fascinés de découvrir que c’est notamment grâce aux météorites qui ont bombardé notre Terre ainsi qu’aux terribles explosions volcaniques du début de sa formation que l’Eau a surgit permettant ensuite l’éclosion de la Vie. D’impressionnantes reconstitutions animées en images de synthèse ainsi que de très beaux livres en 3D nous ont permis de nous aventurer aux origines de notre planète.
Nous avons poursuivi nos investigations en abordant ensuite le cycle domestique de l’eau.
En effet l’eau qui coule de notre robinet ne provient pas directement des rivières ou nappes souterraines. Après avoir été captée, elle est traitée pour éliminer toutes les impuretés et la rendre potable, puis stockée avant d’être transportée jusqu’aux arrivées d’eau de chaque consommateur. Les enfants ont plongé avec grand intérêt dans les livres et petits films documentaires qui détaillaient le fonctionnement des réseaux d’alimentation en eau des habitations depuis l’antiquité (les célèbres aqueducs romains les ont impressionnés) jusqu’à nos jours. Ils se sont énormément amusés à construire (avec des cubes et des tubes) des châteaux d’eau ainsi que d’ingénieux circuits de canalisations dans lesquelles ils faisaient évoluer des billes d’eau.
Ils se sont particulièrement passionnés pour la problématique de gestion des eaux usées qui ne peuvent être rejetées directement dans la nature; le système des égouts et stations d’épuration n’avaient plus de secret pour eux ! Au cours de leurs jeux ils ont inventé de nombreuses histoires dans lesquelles ils devaient résoudre des problèmes d’assainissement causés par des eaux sales.
Afin qu’ils prennent conscience de la chance que nous avons de bénéficier de telles installations, je les ai amenés à se représenter les difficultés quotidiennes que rencontraient autrefois la population qui était dépourvue de telles commodités. Se procurer de l’eau en allant la puiser parfois très loin ou en payant les services coûteux d’un porteur d’eau était un labeur qui tenait une lourde place dans leur journée. Cette Eau dont l’approvisionnement était compliqué était par conséquent en quantité limitée ; il ne s’agissait donc pas ensuite de la gaspiller ! Les enfants ont réalisé que des gestes a priori banals comme se laver, nettoyer son linge, utiliser des toilettes avec une chasse d’eau requéraient une grande quantité d’eau et que nos ancêtres, par souci d’économie, avaient des pratiques qui les ont interpellés ! Ils ont surtout été saisis par le fait que faute d’aménagements publics, les déchets et détritus ménagers mais aussi ceux de toutes les activités artisanales ou industrielles (boucher, tanneur etc) et même ceux de l’institution hospitalière étaient simplement déversés dehors et finissaient par rejoindre et donc souiller les points d’eau. Ils ont été effarés de constater que les gens n’avaient d’autre choix que de consommer cette eau sale ; qui malheureusement les rendait malades et fut la cause de nombreuses épidémies. Je leur ai précisé que les individus n’avaient par ailleurs pas forcément conscience de s’empoisonner avec cette eau qui, même nettoyée en surface de ses impuretés et rendue à une apparence claire, contenait de nombreuses substances nuisibles, invisibles à l’œil nu (microbes, polluants chimiques) dont l’existence même était inconnue en ce temps-là.
J’ai ensuite précisé aux enfants que si nous n’étions plus confrontés aujourd’hui à ces problématiques, d’autres pays dans le monde souffraient toujours d’un manque d’accès à une eau saine. Nous avons regardé plusieurs documentaires relatant de façon très concrète les difficultés que rencontraient les populations (en Inde, à Madagascar et dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne) qui ne pouvaient bénéficier d’une eau salubre à proximité de leur lieu de vie.
Sensibilisés à la richesse que représente le fait de jouir d’une eau pure en quantité suffisante, nous nous sommes alors demandé quels gestes nous pouvions avoir au quotidien pour préserver ce trésor.
Tout d’abord comment éviter de gaspiller l’Eau ?
Je leur ai fait visualiser avec des bouteilles d’eau d’un litre, la quantité déversée par un robinet à débit standard ouvert seulement 30 secondes. Ils en ont conclu qu’il était indispensable de ne pas laisser couler l’eau inutilement, en se brossant les dents ou en se savonnant sous la douche par exemple. Concernant les douches, je leur ai montré avec des petites perles symbolisant chacune un litre d’eau ce qui était nécessaire pour remplir une baignoire, comparé à ce que représentait une consommation “raisonnée” sous la douche (pourquoi ne pas utiliser pour réussir cet usage modéré un minuteur ou une petite chanson programmée qui rendrait le chalenge ludique ?). Le choix au quotidien de privilégier les douches courtes est apparu comme une évidence.
Nous avons ainsi fait l’inventaire de toutes nos habitudes qui impliquaient l’emploi d’eau, en tentant à chaque fois de trouver des astuces pour réduire la quantité utilisée : mousseur adapté aux robinets, bouteille immergée dans le réservoir de la chasse d’eau des toilettes, récupération des eaux de pluie pour arroser le jardin etc.
Je les ai ensuite amenés à réaliser que la majorité de notre consommation d’eau était en réalité invisible !
Il en est ainsi notamment de toute l’eau qu’a nécessité la production des aliments que nous mangeons tous les jours.
Afin de mieux leur faire percevoir la quantité d’eau cachée derrière notre nourriture, j’avais installé quelques produits courant à côté desquels j’avais représenté, sous forme de perles (appartenant à notre matériel d’arithmétique) les litres d’eau qu’impliquaient l’obtention de chacun d’eux. Les enfants ont été fort surpris ; ils n’avaient pas imaginé qu’une salade de tomates par exemple ou quelques pâtes puissent être associées à une telle consommation d’eau. Mais c’est bien entendu la dépense en eau exigée par la “fabrication” de la viande qui les fit réagir le plus. Résolution fut prise de modérer la proportion de viande de nos repas (sans pour autant l’abolir) et surtout de limiter au maximum le gaspillage alimentaire. Dans cette optique nous avons testé plusieurs recettes antigaspi pour le plus grand plaisir des petits gourmands engagés.
Je leur ai par ailleurs fait voir de petites vidéos dans lesquelles des agriculteurs montraient les techniques qu’ils avaient adoptées pour réduire leur consommation d’eau. Acheter des produits issus de filières éco-responsable est donc aussi une façon de préserver la Nature et l’Eau.
L’autre défi au cœur de nos discussions fut de découvrir comment agir pour éviter de polluer l’Eau.
Il nous est tout d’abord apparu évident qu’il fallait faire attention à ce que l’on mettait dans l’eau lors de nos usages domestiques : utiliser des produits d’entretien et d’hygiène les plus naturels possibles et avec des dosages limités, ne rien jeter dans la cuvette des toilettes (hormis le papier spécifique et avec parcimonie) ou le trou d’évacuation des éviers.
Le deuxième mode de prévention qui a surgit de nos débats est qu’on ne doit pas souiller la nature en y abandonnant nos déchets car ceux-ci finiront avec le temps pas s’infiltrer dans les réserves d’eau souterraines ou par être déportés dans les retenues et cours d’eau de surface.
Partant du principe qu’en polluant la nature, on polluait l’eau qui s’y trouve non seulement sur et sous les sols (sous forme liquide) mais aussi dans l’air (sous forme de vapeur d’eau), les enfants ont évoqué deux sources de pollution : les moyens de transports et les usines. Mais comment intervenir à notre niveau pour réduire la pollution causé par ces deux vecteurs ?
Concernant la pollution engendrée par les véhicules, ils ont déclaré qu’il fallait privilégier les déplacements à pied, à vélo, en trottinette. Nous avons également mis en évidence la raison pour laquelle les transports en commun étaient aussi un choix plus judicieux au regard de notre enjeu. Enfin, je leur ai fait remarquer qu’il n’y avait pas que les humains qui utilisaient les moyens de transport (en particulier les plus polluants que sont les camions et les avions) ; les objets que l’on achète voyagent aussi ! En faisant attention à ne pas consommer des articles dont la provenance lointaine a forcement eu des conséquences néfastes pour l’environnement comme des pommes cultivées au Chili ou des baskets faites en Chine, on peut agir pour protéger notre planète.
Quant aux effets délétères des usines, les enfants ont pris conscience qu’ils avaient aussi les moyens d’intervenir indirectement. En effet, nombres de ces usines ont pour fonction de produire des biens qu’on nous incite ensuite à acheter. Il est donc possible d’une part, de choisir des objets fabriqués de façon plus respectueuse de l’environnement (écolabels) et d’autre part, de modérer notre consommation de produits neufs en ayant recours d’avantage à d’autres pratiques : réparation, location, prêt, articles d’occasion.
Afin de montrer comment il est possible d’agir concrètement pour préserver l’Eau, les enfants ont imaginé de petits sketchs dans lesquels ils se mettaient en scène à travers des activités de la vie de tous les jours. Ces vidéos ont été projetées devant leurs parents à qui un lien de visionnage via YouTube a ensuite été communiqué, afin qu’ils puissent diffuser le message de leurs enfants auprès de leurs familles et amis.
Les enfants aimaient aussi beaucoup célébrer la beauté de l’histoire de l’eau et affirmer leur volonté de la protéger en entonnant ensemble de nombreuses chansons aux textes à la fois poétiques et édifiants.
Deux comédiennes sont venues à l’école jouer un spectacle sur l’Eau abordant avec beaucoup d’humour les grands enjeux liés à notre rapport avec cet élément fondamental de notre existence. Les enfants ont joyeusement profité de cet évènement intervenant avec enthousiasme et perspicacité au cours de la représentation qui laissait une large place aux interactions avec le public.
Petits citoyens engagés mais aussi artistes, ils ont confectionné de splendides katchinas : sculptures inspirées des statuettes traditionnelles de la culture des indiens Hopi qui sont utilisées dans les cérémonies rituelles pour appeler la pluie. Grâce à ces œuvres magnifiques notre pays ne devrait pas trop souffrir de la sècheresse cette année… !